Permaculture

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La permaculture

L’agriculture est chronologiquement le premier objet de la permaculture et est donc le plus étudié. Il existe une grande diversité d’approches différentes pour l’agriculture en utilisant la permaculture du simple fait qu’il existe une très grande variété de territoire et de climats. Toutefois, ce qui unit ces différentes pratiques est la recherche de la soutenabilité énergétique. C’est bien l’efficacité énergétique qui est toujours recherchée, que cela soit en évitant un travail inutile, faire d’un déchet une ressource, valoriser les services “gratuits” rendus par les écosystèmes, ou encore réduire les consommations et les déplacements.

Source: Wikipedia

Fondateur

Masanobu Fukuoka, microbiologiste et agriculteur japonais né en 1914, est à l’origine de “L’agriculture du non-agir”.

En 1974, l’Australien Bill Mollison développe le concept de l’agriculture permanente ou Permaculture.

La permaculture, c’est un ensemble de pratiques agricoles et de mode de pensée visant à créer une production agricole économe en énergie et respectueux des êtres vivants.

Objectifs

Créer un système nourricier diversifié et stable, proche des écosystèmes naturels en harmonie avec la nature.

Les praticiens agricoles de la permaculture pratiquent de fait une agriculture biologique et n’utilisent pas d’intrants chimiques issus pour la plupart de l’industrie pétrochimique. En permaculture est pratiqué presque systématiquement le non labour afin de ne pas détruire la pédofaune ni oxyder le complexe argilo-humique, garant d’une bonne fertilité du sol.

Cette simplification permet également de réduire la pénibilité du travail et l’investissement que représente un labour. La permaculture centre son approche sur l’arbre et la forêt. Ceci se traduit, par exemple, par la revalorisation des haies en bordure des cultures et des bocages comme garant de la biodiversité et de la limitation de l’érosion éolienne.

En pratique

  • Travail du sol: absence de labour et aux autres travaux du sol
  • Aucune fertilisation chimique ou compost préparé
  • Usage important du mulching
  • Aucun désherbage, ni mécanique ni chimique. Les mauvaises herbes doivent être contrôlées et non éliminées.
  • Rôle majeur des arbres et espèces pérennes
  • Importance de l’apiculture et des animaux de ferme

Pour en savoir plus, un extrait du site de Permaculture.ch  :

 

1. LA PERMACULTURE

Le terme permaculture désigne un ensemble de pratiques et de mode de pensée visant à créer une production agricole soutenable, très économe en énergie (travail manuel et mécanique, carburant…) et respectueux des êtres vivants et de leurs relations réciproques. Elle vise à créer un écosystème productif en nourriture et autres ressources utiles, tout en laissant à la nature “sauvage” le plus de place possible.

Elle utilise des notions d’écologie, de paysagisme, d’agriculture écologiques et de pédologie. La permaculture invite à mettre ces aspects théoriques en relation avec les observations réalisées sur le terrain.

La base de la permaculture n’est pas uniquement d’analyser les éléments constitutifs d’un système individuellement, mais aussi de prendre en compte leurs interactions, dans le but de produire une compréhension de l’écosystème dans l’optique d’une utilisation par l’homme.

2. LES 7 DOMAINES D’ACTION EN PERMACULTURE

Ces sept domaines sont liés aux éléments des bases qui sont l’éthique, le design, les principes et les méthodes

L’éthique amène à réfléchir aux principes de conception avec des méthodes et des stratégies pour diminuer les investissements et les charges pour le rendre durable et rentable sa reconversion.

Il est important de comprendre les interactions et les connections entre les différents domaines qui permettent de mettre en place une Permaculture dans sa globalité.

Les 7 domaines permettent d’étudier les actions et les réalités pour la mise en place d’un lieu productif, écologique et social qui est équilibré et autonome.

On peut voir la Permaculture dans une série d’action qui se propage pour le bienfait de la Terre et des Hommes

1)   Les ressources vivantes :

  1. L’utilisation de la Terre
  2. L’utilisation de la Nature
  3. L’utilisation des Hommes
  4. La gestion et les interactions

2)   Les constructions écologiques

  1. Les types de construction
  2. Les lieux et le recyclage des déchets
  3. Les matériaux
  4. Les énergies et l’eau
  5. Les coûts

3)   Les infrastructures :

  1. Les métiers
  2. Les machines
  3. Les technologies appropriées

4)   La culture et l’éducation :

  1. La prévention
  2. Les formations
  3. Les rencontres
  4. Les associations

5)   La santé et le bien-être spirituel

  1. L’hygiène de vie
  2. La liberté
  3. Le bénévolat

6)   La finance et la science économique

  1. Les échanges et les partages
  2. Les revenus et les dépenses
  3. Une économie écologique, socio-économique et éducative
  4. Les structures alternatives de financement.

7)   Les pouvoirs politiques, la société et le gouvernement

  1. La politique
  2. Les lois
  3. Les devoirs et les droits
  4. La communauté
  5. Les possibilités

3.LE DESIGN EN PERMACULTURE

Le concept de “design” est central dans la permaculture. Ce terme anglais est intraduisible directement en français et signifie à la fois une conception, une création et l’aménagement d’un système.

Le design est l’outil fondamental de la permaculture afin de planifier l’occupation terrestre humaine en fonction de l’environnement, de la culture, et du potentiel créatif des humains, c’est-à-dire en fonction de son éthique.

Le design cherche en particulier à reproduire le fonctionnement et les interactions complexes des écosystèmes naturels qui ont été observés, tout en satisfaisant aux besoins des être humains.

LES ÉLÉMENTS DU DESIGN

Le design identifie au sein d’un système les différents éléments qui le constitue (plantes, vent, soleil, eau, construction, relation de prédation, etc) et cherche à les relier de manière complexe, en s’inspirant de l’observation du fonctionnement des écosystèmes naturels.

Les éléments ainsi entremêlés, le design reproduit l’efficacité écosystèmique où, pour donner un exemple simple, les produits d’un premier élément subviennent aux besoins d’un second.

Chaque élément est attentivement analysé pour en connaître ses propriétés, ses besoins et ses produits, afin de l’insérer le plus efficacement possible au sein du design.

La synergie entre les éléments est obtenue en minimisant les déchets, le besoin en travail ou les besoins en énergie. Un design de permaculture exemplaire évolue au fil du temps, et peut devenir une mosaïque extrêmement complexe de sous-systèmes conventionnels et inventifs qui produisent une haute densité de produits (nourriture, matériaux, organisation sociale, infrastructures, information) et ceci pour un effort minimum.

LES ÉTAPES DU DESIGN : LA MÉTHODOLOGIE O’BREDIM

La permaculture applique l’éthique et les principes à travers une approche d’ingénierie nommée O’BREDIM, acronyme pour Observation, Bordures, Ressources, Évaluation, Design, Implémentation et Maintenance. C’est un outil de planification que la permaculture emprunte au génie civil afin de réaliser le design d’un site comme une maison d’habitation, une région ou une zone industrielle par exemples.

  • L’Observation vous permet tout d’abord de voir comment le site fonctionne a l’intérieur de lui-même, d’avoir une compréhension de ses interrelations initiales. Certains recommandent une observation du site sur une année avant toute intervention. Pendant cette période tous les facteurs, comme la topographie, la flore locale, les flux d’énergies, etc. peuvent être inclus dans le design. Une année permet d’observer le site au travers des quatre saisons, même s’il faut prendre en compte le fait qu’il peut y avoir de substantielles variations entre les années.
  • Les Bordures font référence aux limites géographiques et physiques du site.
  • Les Ressources incluent les personnes impliquées, les finances, ce que vous pouvez faire pousser ou produire dans le futur, ce que vous voulez voir et faire sur le site.
  • L’Évaluation de ces trois premières étapes vous permet maintenant de vous préparer pour les trois suivantes. C’est une phase ou l’on prend en considération toutes les choses a portée de main avec lesquelles on va travailler, existantes ou que l’on souhaite avoir, et ou l’on regarde en détails leurs besoins spécifiques, afin d’identifier ses propres besoins en termes d’information (besoin d’un personne ressource compétente dans un domaine).
  • Le Design est toujours un processus créatif et intense et l’on doit utiliser au maximum ses capacités à voir et à créer des relations synergiques entre tous les éléments listés dans la phase ressources.
  • L’Implémentation est littéralement la première pierre posée à l’édifice, quand on aménage soigneusement le site en fonction de la chronologie et de l’agenda décidé.
  • La Maintenance est nécessaire pour garder le site à son maximum de santé, en faisant des ajustements mineurs si nécessaire. Un bon design évitera le besoin de recourir à des ajustements majeurs.

L’UTILISATION DE MOTIFS ET DU ZONAGE

L’utilisation des motifs naturels et réutilisables est une clef pour les design en permaculture. Certain auteurs font écho à cette approche en architecture par exemple.

Dans l’application de motifs, les designers sont encouragés à développer :

  1. la conscience des motifs existant déjà dans la nature (et comment ils fonctionnent)
  2. l’application de ses motifs sur le site afin de satisfaire des besoins spécifiques au design.

Le concept de zonage en permaculture rencontre une racine prestigieuse chez l’économiste Allemand Von Thünen qui théorisa l’aménagement de l’espace en cercles concentriques où la mise en valeur (ou “le design” selon la terminologie en permaculture) est différenciée en fonction de sa distance avec le centre. Plus la zone est éloignée de ce centre, plus certaines productions ne seront pas viables économiquement.

Si ce centre pour Von Thünen est la ville, on retrouve souvent en permaculture la maison à cet emplacement. Il convient de noter qu’en permaculture, ce n’est pas tant la viabilité économique que la moindre utilisation de l’énergie qui conduit à une organisation de l’espace équivalente.

Ainsi, les zones en permaculture sont une manière d’organiser les éléments du design dans un environnement humain basé sur la fréquence de ses utilisations et des déplacements nécessaires pour y accéder.

Il est traditionnellement fait référence à 5 ou 6 zones, selon que l’on décrit la maison comme une zone en soi ou non. Les éléments du système fréquemment récoltés, manipulés ou visités sont situés près de la maison en zones 1 et 2, alors que les éléments moins fréquemment manipulés sont situés plus loin.

Les 6 zones sont:

  1. Zone 0: La maison elle même
  2. Zone 1: Le Jardin. Cette zone intensivement cultivée est importatrice de fertilité du sol des autres zones.
  3. Zone 2: Vergers et Basse cour.
  4. Zone 3: Pâturage et céréales. Cette production tend à être plus orienté vers la vente
  5. Zone 4: Pâtis et Bois. Cette zone est souvent laissée aux plantes endémiques.
  6. Zone 5: Espace sauvage. L’intervention humaine se limite à la récolte de plantes utiles spontanées.

4.LES PRINCIPES DE LA PERMACULTURE

Une des innovations de la conception en permaculture est d’apprécier l’efficacité et la productivité des écosystèmes naturels par l’observation minutieuse, et d’en dériver des principes directeurs universels, applicables par tous.

Les principes de design sont vraiment au cœur de tout système de permaculture. Chaque permaculteur peut développer son propre système de principes. Certains ajoutent ainsi de nouveaux principes par rapports a ceux qui font référence. Ces principes, dont le nombre limite n’est donc pas fixé, évoluent au fil du temps en fonction de l’affinage des connaissances. Ils constituent une base croissante qui forme un filtre, un mode de pensée, une vision et une compréhension du monde que l’on peut avoir à un moment donné et qui accompagne le processus de design tout au long de sa création. Plus ces principes sont intégrés dans l’individu, plus ils deviennent automatiques, et font partie du mode de pensée et d’action. Ils font ainsi partie de notre culture, en nous faisant évoluer vers une “culture” permanente.

LES PRINCIPES DE BILL MOLLISON

De l’éthique de la permaculture, Bill Mollison a developpé cet ensemble de principes qui permettent d’envisager un design:

  1. Prévoir l’efficacité énergétique
  2. Emplacement relatif
  3. Circulation d’énergie
  4. Effet de bordure
  5. Chaque élément doit avoir plusieurs fonctions
  6. Chaque fonction est remplie par plusieurs éléments
  7. Travailler avec la nature plutôt que contre elle
  8. Faire le plus petit effort pour le plus grand changement
  9. Le problème est la solution

Puisque la stabilité, la richesse, la résilience, et surtout l’efficacité d’un système repose sur les interconnections entre ses éléments, si l’on rencontre un problème à un moment donné dans le système, c’est qu’une connexion manque entre certains éléments. Pour le résoudre, il faut donc relier l’élément problématique à un autre, quitte a l’introduire, et le problème d’un élément devient la solution d’un autre. La vie utilise ce principe de manière omniprésente ; prenons le calcium pour exemple. L’ion calcium, omniprésent à la surface de la terre, est un poison pour la cellule, car il s’entoure d’une très grande couche d’eau lorsqu’il est en solution et si sa concentration n’est pas régulée, il peut facilement faire exploser la cellule. La cellule a donc inventé des pompes à calcium pour l’évacuer mais cela lui coute de l’énergie, ce qui constitue un problème. Pour le tourner en solution, elle a relié cette situation avec le besoin de protection et de structure porteuse, et s’est mise à stocker le calcium en excès qui constituait pour elle un déchet à évacuer coûteux en énergie pour en faire des exosquelettes (coquilles des escargots) et des endosquelettes (mammifères), tournant ainsi le problème en solution. On voit bien ici que le gain d’efficacité apporté par cette élégante solution est la raison de son succès, et que c’est cela que recherchera la permaculture dans tous ses designs.

Toute forme de vie a un effet sur son environnement

Comme nous le montre la géophysiologie (La théorie Gaia de Lovelock et Margulis), la vie exerce des rétrocontroles sur l’environnement, ce qui a pour conséquence de le modifier. Or, une modification dans un système peut être vécue comme une nuisance, puisqu’une nuisance est l’effet d’un élément qui n’est pas utilisé au bon endroit, ou pas utilisé du tout. Comme chaque élément a un effet sur son environnement, comprendre sa stratégie est capital afin de le relier à bon escient à d’autres éléments afin de tirer partie de ses effets et de ne pas en souffrir. On voit ici l’importance de l’alliance entre l’information (connaissances…) et l’imagination (ingéniosité créative). Par exemple une limace a comme stratégie de consommer des plantes qui sont tendres, en mangeant en priorité les plus tendres. Comprendre cette stratégie permet de luter contre les limaces car on constate que si des mauvaises herbes coupées des allées du jardin sont placées à décomposer sur un jardin qui comporte des limaces, celles-ci vont en priorité se nourrir de ce mulch tendre avant de s’attaquer a des plantes en croissance forcément plus dures que les herbes coupées, aussi tendre soit elles. On a donc tourné l’effet de la limace sur son environnement à son avantage, en acceptant qu’elle ait un effet sur son environnement plutôt que d’essayer de l’annuler.

Le rendement d’un système est théoriquement illimité, il n’est limité que par l’information et l’imagination

Avoir à l’esprit que nous n’avons pas atteint les limites de la connaissance, qui évolue sans cesse et que par conséquent lorsque nous agissons à un instant donné, c’est avec les connaissances du moment, qui seront toujours incomplètes. Au fil du temps et de l’accumulation des connaissances (information), de nouvelles perspectives se présenteront donc qui permettront toujours d’améliorer l’efficacité d’un design. Il en est de même pour l’imagination, qui trouve toujours ses racines dans le monde réel et la compréhension que l’on en a.

Chaque fonction est assurée par plusieurs éléments

Ce principe a pour objectif d’assurer la solidité, la stabilité et la résilience du système. Au cas où un élément arrête de fonctionner, ce principe prévoit un remplaçant pour cet élément. Ce principe est très important, surtout dans le cas de fonctions vitales. Il est aussi appelé principe de redondance. Si vous ne faites pousser qu’une variété de pommes de terre et qu’elles sont attaquées par un parasite, vous n’aurez pas de pommes de terre pour l’hiver. Si vous faites pousser plusieurs variétés et les faites pousser dans différents endroits, vous avez beaucoup plus de chance d’obtenir quand même un récolte. D’autres fonctions, comme l’approvisionnement en eau et le chauffage sont des fonctions vitales. Celles-ci doivent absolument être remplies par plusieurs éléments. Plus la fonction est importante pour la résilience de votre système, plus vous devez prévoir qu’elle soit remplie par plusieurs éléments de ce système.

LES PRINCIPES DE DAVID HOLMGREN

De la même éthique, David Holmgren a développé en 2002 un ensemble de principe légèrement différent et parfois complémentaires.

  1. Appliquer l’autorégulation et accepter les rétroactions (feedback) – il faut décourager les activités inappropriées pour s’assurer que le système continue de fonctionner correctement.
  2. Intercepter et stocker l’énergie – en développant des systèmes qui collectent les ressources quand elles sont abondantes et que nous pouvons utiliser à besoin.
  3. Utiliser et répondre créativement au changement – on peut avoir un impact positif sur des changements inévitables en observant avec attention et en intervenant au bon moment.
  4. Concevoir en passant des motifs généraux (structure) aux détails – en prenant du recul on peut observer les motifs dans la nature et la société et les reproduire. Ils peuvent alors devenir la colonne vertébrale de nos designs et les détails mis en place à mesure que nous progressons.
  5. Intégrer plutôt que séparer – en mettant les bons éléments aux bons endroits, des relations se développent entre ces éléments et ils travaillent ensemble pour s’entraider.
  6. Observer et interagir – En prenant le temps de s’engager avec la nature on peut concevoir des solutions qui correspondent a la situation.
  7. Obtenir un résultat – s’assurer que l’on reçoit réellement des récompenses utiles pour le travail qui est fait.
  8. Ne pas produire de déchets – en trouvant une valeur à chaque ressource disponible et en les utilisant toutes, rien n’est un déchet.
  9. utiliser et valoriser la diversité – la diversité réduit la vulnérabilité à une variété de menaces et tourne à son avantage la nature unique de l’environnement dans lequel il réside.
  10. Utiliser et valoriser les ressources et les services – faire la meilleure utilisation de l’abondance de la nature pour réduire notre comportement consommateur et notre dépendance vis-à-vis des ressources non renouvelables.
  11. Utiliser les bordures et valoriser le marginal – l’interface entre deux choses est l’endroit ou les événements les plus intéressants se produisent. Ce sont souvent les éléments qui ont le plus de valeur, et qui sont les plus divers et productifs.
  12. Utiliser des solutions petites et lentes – Les systèmes lents et petits sont plus faciles à maintenir que les gros, en faisant un meilleur usage des ressources locales et en produisant des résultats durables.

Source : http://permaculture.ch

 

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Liens

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